Aucun souverain n’est digne de te posséder

Publié le par PHENIX JP

Mayotte, toi ma terre natale,

Kangani m’a bercée dès ma plus tendre enfance, 
Terre chère à mon cœur, là où je suis née,

L'île aux parfums,
Encore et toujours Mayotte berce mon âme par une douce romance, 
Qui m’ apporte chaque jour joies et sérénité..

L'île hippocampe,

Tes nuits étoilées, depuis toujours m’inspirent, 
Ton ciel bleu azur et tes soleils- couchant.. ! 

Mayotte je t'aime,
Tes beaux paysages ont toujours su me conquérir, 
En proses et en poèmes mon cœur se répand.. !

Mayotte tu es ma mère,

En promenant mon regard dans tes sentiers sauvages, 
Je vois pousser à foison les jolies fleurs des champs, 

Des champs d' ylang - ylang, de cocoteraies à perte de vue,
Une étoile jaune, piqué d'un léger vert , 
Les senteurs de ma terre, je hume profondément.

Les jasmins odorants au gré du vent léger se balancent 
Tes belles '' mawas'' et  tes '' coucoumbas'' , en tapis étalés, 
Forment à eux seuls une palette aux couleurs intenses ,
Qui font la joie du peintre, en ces beaux jours de vacances.

En hommes de cœur l’amitié en nous sommeille, 
Car tu as toujours su gardé tes valeurs d’antan, 

Mayotte mon jardin,
A ne penser qu’a toi mon esprit s’émerveille, 
Oh ! terre d’ accueil, je resterai ton enfant même après ma mort,

Mayotte toi mon paradis,

Vrai joyau, étendu sur la mer bleue, immense, 
Aucun souverain n’est digne de te posséder, 
Tu t’es approprié ta propre indépendance.. ! 

En quittant tes soeurs (îles des comores ),
En tendant les bras à ceux qui savent t’aime ,

Mayotte, 

Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai,

Maoré,

Tsy hou vein dzé, ni sou hou veindza, ni tso hou veindza

Publié dans poésies

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